UN JOYEUX BORDEL À PRÉVOIR DANS CETTE COLOC ! (ERWIS)

ERWIN

Tout était prêt pour accueillir sa pote ! Erwin était content qu'Alexis se décide à venir emménager chez lui parce que d'ordinaire, elle ne faisait que squatter. Cela ne le dérangeait pas, bien au contraire il pouvait veiller sur elle lorsqu'elle était complètement défoncée après avoir fait une grosse soirée. Il se demandait comment allait se dérouler cette colocation qu'ils allaient entamer pour cette nouvelle année, mais au vu de leurs tempéraments de feu à chacun, ça allait être un sacré bordel. Une colocation très explosive qui méritait d'être suivie ! Du coup, la jeune femme venait de lui envoyer un message afin de le prévenir de sa future arrivée et il avait répondu qu'il l'attendait avec impatience. Et du coup, il avait préparé de quoi boire un coup pour arroser leur début de colocation. Peut-être qu'ils pourraient même faire une crémaillère mais pour cela, il faudrait qu'il en discute longuement avec elle. Comme la brunette n'arrivait pas encore, il avait décidé d'utiliser la salle de sport qu'il avait aménagé dans l'appartement et pendant une bonne heure et demie, il s'était mis à faire de la musculation et il avait terminé sa séance avec une petite séance de vingt-cinq tractions. Il venait à peine de finir sa douche lorsqu'on sonna à la porte. Il enfila rapidement son caleçon et un short par-dessus, puis il mit sa serviette à l'épaule avant de se précipiter jusqu'à la porte. « Salut toi ! Je t'attendais la Miss » sourit-il en accueillant sa nouvelle colocataire dans son appartement.

ALEXIS

Ce chemin, elle le connait. Elle connait par cœur les escaliers, l'ascenceur, cette porte, même cet appartement, pour dire vrai. Elle en connait chaque recoin, à force de le squatter. Volontairement ou non, d'ailleurs. Parfois, au dessus de l'épaule masculine, parfois, à soutenir la masse de ses frêles épaules. Le sang sain, ou le sang noyé dans l'alcool. Ouais, depuis qu'Alexis avait rencontré Erwin, ses soirées finissaient régulièrement ici. Autant rendre ça officiel. Et puisque la demoiselle cherchait un appartement, la décision ne mit pas longtemps à être prise. Restait à savoir comment allait se passer leur colocation, les règles à établir, afin de garantir l'indépendance de chacun. Genre, la chaussette sur la poignée de la chambre, voyez, ce genre de problématiques. Le bois s'écarte après qu'elle ai sonné, et voilà l'homme se dévoilant devant elle, vêtu d'un short et une simple serviette reposant sur son épaule. « Salut toi ! Je t'attendais la Miss » Souligne ses lèvres d'un sourire, et plaque un baiser sur la joue de l'homme. Puis, son index s'appuyant contre le torse masculin, pour le faire reculer d'un ou deux pas. « Va falloir qu'on parle du code vestimentaire dans cet appart ! » Qu'elle esquisse une moue amusée, attrapant la serviette au passage, avant de s'enfoncer dans le salon, chargée d'une grosse valise complètement blindée. « Genre, beaucoup trop habillé là. » Rajoute la belle, le désignant de son éternel index, un léger rire aux lèvres. Pose sa valise à coté du canapé, et prend une ou deux secondes pour regarder autour d'elle. Ouais, c'est chez elle aussi maintenant. Le regard s'appuie sur l'ami. « Tu regrettes déjà d'avoir oui ? » C'est toujours différent, quand une fille habite chez toi.

ERWIN

Erwin était content que son amie totalement délurée ait accepté de vivre avec lui finalement. Depuis le temps qu'elle squattait son appartement, il fallait que cela devienne officiel et c'était désormais le cas. Du coup, aujourd'hui il avait longuement préparé l'appartement afin qu'il soit présentable pour l'arrivée de la jeune femme. Ça allait être une expérience unique de vivre avec la jeune femme, ça pouvait être génial comme explosif ou pire... Seul le temps nous le dirait si ça se passerait bien ou pas. Fin bref, il était à la douche lorsqu'on sonna à la porte et du coup il fut dans l'obligation d'enfiler un short pour ne pas ouvrir sa pote complètement à poil. Il vint enfin l'ouvrir tout en lui signalant qu'il l'attendait, la jeune femme afficha un sourire avant de l'embrasser sur la joue. Elle fit une remarque amusante sur sa tenue, ce qui le fit pouffer de rire. « Ah oui ? Quel est ce code vestimentaire ? » demanda-t-il d'un air amusé alors qu'elle venait de lui débarrasser de la serviette qu'il avait sur les épaules. Aussitôt elle s'avança jusqu'au salon et il la suivit avec un grand sourire. « Je ne pensais pas que j'étais trop habillé ! » fit-il mine d'être surpris, ricanant légèrement tout en la regardant. Elle semblait très contente d'être enfin chez elle. « Pas du tout ! Je suis même content, je n'aurais pas pu dire oui à une autre personne que toi. Et toi, tu regrettes? » demanda-t-il en retour tout en cherchant de quoi à boire dans le bar. « Tu veux quoi ? »

ALEXIS

T'avais pas besoin de faire des efforts, cet appart, je l'ai vu dans tous les états, et j'm'étais pas dis qu'il changerait, juste parce que je m'y installais. Je veux justement qu'il reste pareil, qu'il change pas trop, qu'il reste cette antre dans laquelle je suis à l'aise, le refuge que je rejoins quand mes journées sont trop lourdes. Quand je veux m'enfuir du poids d'être une bleue, et que je veux retrouver le confort de ton rire vert. Ca va faire jaser, tu le sais ça ? Oh, ouais, j'veux leur dire ça qu'une fois mon bizutage terminé, ça c'est sûr. « Ah oui ? Quel est ce code vestimentaire ? » S'enfonce dans le lieu, et l'homme lui soutire un nouveau rire. Je ne pensais pas que j'étais trop habillé ! » Un sourire aux lèvres, et la belle provoque avec amusement : « J't'ai jamais dis ? Je n'ai qu'un principe : vivre avec des hommes nus. » Chacun ses principes, j'ai envie de te dire. Enfin, j'crois que je regretterai vite mes paroles, si elles étaient mises à exécution. Restons-en aux classiques, on reste habillé, et tout se passera bien. « Pas du tout ! Je suis même content, je n'aurais pas pu dire oui à une autre personne que toi. Et toi, tu regrettes? » Je suis tellement heureuse d'être partie de la chambre que je partageais avec Alex, si tu savais. Le poids s'est délesté de mes épaules, et c'est avec sérénité que je traine mes valises ici. Nous, c'est sain, nous, pour l'instant, on sait comment fonctionner. « Pas le moins du monde. »Large sourire, d'adorable ravie. « Mais, redemande-moi demain, quand même, ça peut vite changer. » Qu'elle taquine, tout en se penchant sur le bar, pour regarder ce qu'il fait. « Une bière t'as, je suppose ? » En mec qui se respecte, j'en doute pas.